Des Landes où elle fait l’objet d’une I.G.P. (indication géographique protégée):« Asperge des sables des Landes« …Il y a aussi » l’asperge du Blayais« cultivée près de l’estuaire de la Gironde dans un sable très riche en matière organique, ce qui lui donne une tendreté et un goût subtil.
Elle peut aussi venir du Val de Loire comme celle de Saumur ou en est la voisine comme celle du Maine et Loire ou du Loir et Cher. Elle a traversé la France pour arriver d’Alsace jusqu’à chez moi, elle arrive du Gard… C’est les différents terroirs qui en font leurs goûts. Bref nos belles asperges françaises arrivent des quatre coins du pays pour notre plus grand plaisir. Un plaisir ancestral puisque les grecs et les romains en étaient friands et Louis XIV en fût un grand amateur.
L’asperge se mange fraîche et ne supporte pas de rester trop longtemps sur les étals ou le réfrigérateur, cela peut amener une certaine amertume.
L’astuce pour bien réussir vos asperges est l’épluchage. Cela peut paraître simple, mais si l’asperge est mal épluchée elle devient filandreuse.
Pour la cuisson : 20 minutes dans une eau bouillante salée.
Ce week-end, si vous passez à Etauliers en Gironde, vous pourrez assister à la fête de l’asperge.
Pour ma part j’aime les acheter sur le marché, passant d’un étal à un autre avant de faire mon choix. La pointe plus verte ou plus violette, la tige plus fine ou un peu plus épaisse, autant de critères qui varient au fur et mesure de la saison. Je fais mon choix suivant ce que j’ai envie de faire. Des tiges fines violettes en cuisson vapeur (ou à l’eau) pour une dégustation froide en vinaigrette (ou sauce aux herbes) ou alors pour une dégustation tiède avec une sauce hollandaise. Des vertes un peu plus épaisses pour un gratin d’asperges et jambon à la béchamel. Bref autant d’asperges que de recettes pour ce que certains appellent « l’aristocrate des légumes ».