Histoire d’une famille en exil, sauce cacahuète à tomber et Gado Gado : une expérience au-delà des assiettes.
Passé la devanture verdoyante et les quelques tables placées en terrasse, notre regard est vite accaparé par l’histoire. L’histoire d’une famille indonésienne, exilée de ses terres en 1963, pour une mission diplomatique ponctuelle. L’époque et ses bouleversements politiques en auront décidé autrement. Cet exil éphémère devenu aventure de vie transparaît sur les murs et cartes du restaurant Djakarta Bali. Un petit havre de paix indonésien, perdu au coeur de Paris, entre le quartier des Halles et celui du Louvre.
Le cadre est chaleureux, confortable et étoffé de références à l’Indonésie, chic sans être pompeux. Autour de nous, se côtoient quelques groupes de voyageurs nostalgiques, des curieux et quelques habitués. Accueilli chaleureusement, on se laisse plonger dans une carte faîte de classiques et surprises.
On y retrouve notamment l’éternel Nasi Goreng, un des piliers de la cuisine indonésienne, ici servi avec des brochettes de poulet, de fines herbes aromatiques et une sauce cacahuète. Bercé par un excellent thé au gingembre, on se régale avec le Nasi Putih, un riz blanc, aromatisé à la noix de coco, et le Gado Gado : une salade de légumes variés accompagnée d’une sauce cacahuète.
Une lumière légère rythme le service des plats et très naturellement, on refait le monde en envisageant, nous aussi, un exil vers l’Indonésie.
Décidément, Djarkata Bali propose une expérience culinaire qui dépasse largement le cadre des assiettes. Termina kasih Djarkata Bali.