De la Montbéliarde à la cave d’affinage, la véritable route du Comté.
Les vaches attendent patiemment leur retour dans les prairies. Chaque année, dès que le temps redevient clément, les Montbéliardes de cet éleveur retrouvent les prés. Les fleurs d’été parfument différemment leur lait, ainsi que le Comté qui en sera issu.
En attendant, elles sont au chaud dans la ferme et mangent sereinement leur foin d’hiver. La traite des vaches à lait qui servira au Comté doit être faite 2 fois par jour. Pour ce fromage, le lait doit provenir exclusivement des vaches montbéliardes ou Simmental françaises de la région.
Pour donner un lait de qualité, l’AOP ne lésine pas sur les traitements de la vache. Une vraie princesse ! Productivité plafonnée, surface de pâture réglementée, et nourriture de qualité, il ne faut rien de moins à la belle pour dévoiler son meilleur lait.
Il est ramassé chaque jour, et doit être utilisé dans les 24h. C’est à ce moment que la transformation en fromage va avoir lieu, à la fruitière. L’appellation de fruitière est typique de la région. Cela vient du fruit (celui du travail), ou de fructifier. Ce qui est certain, c’est que cela désigne un lieu qui est devenu un centre d’économie artisanal au service de la tradition.